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Bonbons et santé :

maladies et bien-être

Dans cette partie vous trouverez un bref catalogue des liens entre les bonbons et la santé.

Vrai ou Faux que sait-on vraiment ? Les bonbons sont-ils vraiment aussi néfastes qu'on le dit ?

Les maladies: toutes les idées reçues

 

 

  • L’Hyperglycémie

 

    Elle se manifeste après l'absorption d'une forte dose de sucre, par exemple contenu dans les  bonbons. Le sucre est présent dans le sang en trop grande quantité, cela est normal après un repas. Lors d'une hyperglycémie le pancréas produit de l'insuline qui va fractionner le glucose ou les sucres d'autres aliments pour leur permettre d'entrer dans les cellules du corps. De ce fait les cellules auront assez d'énergie pour pouvoir fonctionner.

 Par conséquent l’insuline permet la régulation du glucose dans le sang. Les personnes souffrant de cette maladie ont peu, voir pas d'insuline produite par le pancréas.

 

    La détection de l’hyperglycémie s’effectue par prise de sang, elle permettra de mesurer le taux de glycémie. Ces examens sont pratiqués à jeun. A partir du seuil de 1,26 gramme de sucre par litre de sang, la personne est atteinte de diabète (voir diabète).

 

Les symptômes de l’hyperglycémie passent souvent inaperçus. Ceux-ci sont :

  • de la fatigue et une somnolence

  • une soif intense

  • un amaigrissement malgré un appétit conservé

  • un besoin fréquent d'uriner

 

Remarque:

    On peut penser que tout le monde est atteint de la même manière par cette maladie mais les personnes souffrant du diabète sont essentiellement touchées (voir diabète). Cette maladie peut aussi apparaître lors de maladies touchant le foie, ainsi que lorsque le corps est sous l’influence de l’adrénaline.

 

Le fonctionnement de l’insuline :

  • Le Diabète :

 

    Le diabète sucré ou diabète est une maladie due à une production insuffisante d’insuline par le pancréas. Cette maladie se traduit par un taux de glycémie (taux de sucre dans le sang) trop élevé, l’insuline ne fait alors pas assez d’effet puisqu’elle ne régule plus ce taux, un diabétique doit alors surveiller sa consommation de sucre. Il existe deux sortes de diabète :

 

  • Le diabète du type 1, c’est à dire le diabète insulinodépendant, qui apparaît généralement et brusquement chez les enfants. Celui-ci impose des injections régulières et répétées d’insuline plusieurs fois par jour.

 

  • Le diabète du type 2, c’est à dire le diabète non insulinodépendant, qui reste très longtemps sans provoquer aucune manifestation. Celui-ci ne peut pas être repéré avant l’apparition de complications. Souvent les patients atteints de cette maladie ne ressentent aucune gêne pendant de nombreuses années.

 

    Quel que soit le type de diabète, l’alimentation doit être surveillée de près, un diabétique pris en charge peut réussir à vivre sereinement avec sa maladie. La progression mondiale du diabète est rapide. Selon la fédération internationale du diabète, une augmentation de 55% du nombre de diabétiques est prévue pour 2025.

 

 

  • L'Obésité

 

    Pour commencer l'obésité résulte d'une consommation trop grande de calories relativement à la dépense d'énergie d'un adulte. On ne peut se fier uniquement au poids d'une personne pour déterminer si elle est obèse. L'obésité est d'après l'organisation de la santé (OMS) "une accumulation anormale ou excessive de graisse corporelle qui peut nuire à la santé". Différentes mesures sont utilisées pour fournir des renseignements complémentaires et pour prédire l'impact de l'obésité sur la santé.

 

  • L'indice de masse corporelle (IMC). D'après l'OMS, il s'agit de l'outil le plus utile, bien qu'approximatif. Une personne ayant un IMC entre 18.5 et 25 est une personne en embonpoint ou en obésité;

Remarque:

     -Le principal désavantage de cet outil de mesure est qu'il ne donne aucune information sur la répartition des réserves de graisses. Or, lorsque le gras se concentre essentiellement dans la région du ventre, le risque de diabète et de maladies cardiovasculaires est plus élevé que s'il se concentre dans les hanches et les cuisses par exemple.

     -De plus, l'IMC ne permet pas de faire la distinction entre la masse des os, des muscles (la masse musculaire) et de la graisse (la masse adipeuse). Par conséquent, l'IMC est peu précis pour les gens ayant une grosse ossature ou étant très musclés, comme les athlètes et les culturistes.

 

  •  Le tour de taille: Souvent utilisé en complément à l'IMC, il permet de déceler un excès de graisse à l'abdomen. Il est question d'obesité abdominale lorsque le tour de taille est supérieur à 88 cm pour les femmes et supérieur à 102 cm pour les hommes. Dans ce cas, les risques pour la santé (diabète, hypertension, dyslipidémie, maladies cardiovasculaires, etc...) sont considérablement accrus.

 

  • Le rapport tour de taille/tour de hanches. Cette mesure donne une idée encore plus précise de la répartition du gras dans le corps. Le rapport est considéré élevé lorsque le résultat est plus grand que 1 chez les hommes, et plus grand que 0.85 chez les femmes.

 

    De plus de nouveaux chercheurs travaillent à mettre au point de nouveaux outils de mesure de l'excès de graisse; l'un d'eux a mis au point l'indice de masse adipeuse ou IMA qui est basé sur la mesure de la circonférence des hanches et la grandeur. Toutefois celui-ci n'a pas fait ses preuves et n'est donc pas utilisé en médecine pour le moment. Quoi qu'il en soit un bilan sanguin donne des renseignements précieux au médecin pour évaluer l'existence des facteurs de risque de la maladie.

    Contrairement à ce que l'on pourrait croire les causes de l'obésité sont multiples mais ne reposent pas uniquement sur l'individu. Tout d'abord les milieux obésogènes, c'est-à-dire des milieux de vie qui contribuent à l'obésité, y sont pour beaucoup, cela correspond à :

  • une accessibilité aux aliments riches en gras, sel et sucre: des aliments très caloriques et peu nutritifs.

  • un mode de vie sédentaire et stressant.

  • un milieu de vie peu propice à du transport actif (vélo, marche...)

 

    Ces milieux obésogènes sont devenus une norme dans la plupart des pays industrialisés ainsi que dans les pays en développement au fur et à mesure que la population adopte un mode de vie à l'occidentale.

De plus les personnes dont la prise de poids est plus facile, à cause du bagage génétique, sont plus susceptibles d'être victimes d'obésité. Toutefois la génétique à elle seule n'est pas l'unique problème, par exemple 80% des Indiens de Pima de l'Arizona souffrent aujourd'hui d'obésité. Or, lorsque les habitants suivaient un mode de vie traditionnel l'obésité était quasi inexistante.

    En conséquence l'obésité peut provoquer des maladies chroniques, celles-ci ainsi que d'autres problèmes de santé se manifestent après environ 10 ans d'excès de poids, par exemple: le diabète du type 2, de l'hypertension, des apnées du sommeil, des problèmes cardiovasculaires, etc...

 

 

 

  • Les Caries:

 

    Les douleurs provenant des dents sont les plus insupportables, c'est souvent avec l'apparition de cette douleur que la prise de rendez-vous chez le dentiste est effectuée. Cette urgence médicale peut présenter de graves conséquences si elles ne sont pas soignées rapidement: insomnies, fatigues extrêmes, impossibilité de s'alimenter, souffrances d'une exceptionnelle intensité...

 

Schéma d'une dent:

    La plupart des gens pensent que les caries apparaissent à cause d'une mauvaise hygiène dentaire et d'une alimentation trop sucrée. Pourtant les caries sont la conjonction de trois facteurs :

      1) La plaque dentaire: Elle est composée de 60 espèces de bactéries. Celles-ci vont participer à la formation  de la plaque dentaire. Par ailleurs certaines de ces bactéries vont fabriquer des acides qui peuvent attaquer la dent et provoquer des caries. L'hygiène bucco-dentaire est donc très importante et le seul moyen de lutter contre ce facteur. Le sucre des bonbons par exemple favorise l'implantation et la colonisation des bactéries.

      2) Le terrain: Certaines personnes sont plus susceptibles de présenter des caries que d'autres. C'est le cas quand l'émail de la dent est plus mince et donc moins résistante aux attaques acides. De plus des dents mal positionnées retiendront plus les aliments et cela favorisera l'apparition de la plaque bactérienne. Cependant il existe peu de moyens pour lutter contre ce facteur hormis les traitements orthodontiques destinés à obtenir un alignement propice à une bonne hygiène dentaire.

      3) L'alimentation: Une consommation excessive d'aliments acides, comme les sodas ou les jus de fruits, provoque une fragilisation de l'émail dentaire, tout comme une consommation abusive d'aliments riches en sucre tel que les bonbons, les gâteaux et biscuits apéritifs... Le sucre présent dans ces aliments est utilisé par les bactéries, naturellement présentes dans la bouche, qui en les absorbant les transforment en déchets acides responsable de la déminéralisation de l'émail dentaire. Contrôler son alimentation est un moyen facile de lutter contre ce facteur ainsi qu'une bonne hygiène bucco-dentaire.

Evolution d'une carie:

 

Le développement d'une carie prend du temps et s'effectue en plusieurs étapes.

    1. Tout d'abord l'émail est attaqué par des acides d'origine bactérienne. A cette étape aucune douleur n'est ressentie. Cette attaque peut être visualisée par le chirurgien-dentiste lors d'un examen dentaire. De plus la carie est encore réversible, car les composants de la salive peuvent reminéraliser la dent.

 

    2. Ensuite la dentine est atteinte, c'est à ce moment que la dent devient sensible au chaud, au froid, au sucré et aux acides: c'est une douleur provoquée. De plus la carie va s'étendre plus rapidement et plus en profondeur car la dentine est moins minéralisée que l'émail. A ce stade, la carie peut être traitée par des amalgames, résines composites, céramiques, tout en gardant la dent vivante.

 

    3. Puis vient l'atteinte de la pulpe, c'est le stade plus connu sous le nom de "rage de dent". L'atteinte de la pulpe provoque une douleur violente spontanée et qui augmente. A ce stade le seul traitement possible est la dévitalisation, c'est-à-dire destruction de la pulpe, des vaisseaux et du nerf contenu dans la dent. Si aucun traitement n'est réalisé la pulpe de la dent va se nécroser petit à petit jusqu'à la nécrose totale. La douleur cessera alors, laissant croire que tout est rentré dans l'ordre.

 

    4. Pour finir, l'ensemble des bactéries présentes dans la pulpe vont progresser vers la pointe de la racine de la dent et atteindre les tissus environnants. Il se formera donc une infection, kyste ou abcès, bien plus douloureuse que la "rage de dents". De plus cette infection pourra s'étendre aux tissus adjacents et provoquer une "cellulite", plus connue sous le nom de "chique", ou s'étendre à l'ensemble de l'organisme via les vaisseaux sanguins et être responsable d'infections distantes comme par exemple aux yeux, poumons, coeur, reins ou encore articulations.

Du côté des édulcorants:

 

  • L'Aspartame:

 

     L'aspartame aux doses où il est consommé aujourd'hui n'est pas nocif pour la santé, d'après la Food and Drug Administration (FDA) et l'Agence Française de sécurité alimentaire (ANSES). A l'heure actuelle la moyenne de la dose journalière admissible chez l'homme est de 40mg/kg de la masse corporelle, ce qui correspond par exemple à ingurgiter pour un adulte de 60kg, trente canettes de cola light par jour, ce qui est énorme.

    Sur le plan des études, à ce jour seules trois études d'interventions de longue durée ont été conduites chez les rongeurs, il s'avère qu'aucune n'a pu démontrer un effet cancérigène de l'aspartame

    De plus l'aspartame est l'un des édulcorants les plus sévèrement contrôlés du marché. Employé aux concentrations normales il ne provoque pas de problème de santé, ainsi "c'est la dose qui fait le poison".

Il a été découvert par hasard en 1965 par un chercheur qui travaillait sur les protéines. Il résulte de l'association de deux acides aminés constituant les protéines.

    De surcroît il est commercialisé en France en 1979, sa consommation s'est donc beaucoup développée après 1988 car à cette date l'utilisation d'édulcorants dans des aliments courants comme les boissons, laitages, confiseries...  a été autorisée. 

    Son pouvoir sucrant est 200 fois plus grand que celui du sucre, sa dose admissible journalière est de 40 mg par kilo par jour. L'aspartame n'a pas un goût sucrant conservé à la cuisson. Les aliments les plus fréquents qui en contiennent sont les édulcorants de table, les laitages allégés, les bonbons et les chewing-gums sans sucre ainsi que les chocolats et les boissons dites "light".

 

 

  • L'Acésulfame K

 

    C'est un édulcorant assez ancien, il est rarement utilisé seul, de plus il n'est que très peu connu en France. Par contre il est très fréquemment associé à l'aspartame au sein des aliments édulcorés, en raison de sa meilleure stabilité à la chaleur ou dans l'eau, en effet il conserve son goût sucré à la cuisson. L'acésulfame K n'est ni métabolisé ni stocké dans l'organisme. Il se dissout dans l'eau et est rapidement absorbé, il quitte l'organisme par les reins sans la moindre transformation. C'est donc pour cela qu'il a une valeur calorique égale à 0 avec pourtant un pouvoir 100 à 200 fois plus sucrant que le sucre. Sa dose journalière admissible est de 9 mg par kilo de poids par jour. Il se trouve souvent tout comme l'aspartame dans les édulcorants de table, les laitages allégés, les bonbons et chewing-gums sans sucre, ainsi que les boissons dites "light".

    Sur la base de nombreuses études scientifiques, des instances nationales et internationales, notamment :

  •  Le comité scientifique européen de l'alimentation humaine (CSAH)

  •  l'actuelle Autorité européenne de sécurité des aliments et le Comité international mixte (FAO/OMS) d'experts sur les additifs alimentaires (JECFA)

ont prouvé que l'acésulfame K est sans danger pour la consommation humaine. De plus il est sans risque pour les dents et n'influence ni l'insuline ni la glycémie ainsi il convient également aux diabétiques.

 

 

  • Le Sucralose

 

    Il est le dernier né des édulcorants commercialisés en France, car il a fait apparition dans les grandes surfaces en 2006. Produit à partir du sucre, le saccharose, le sucralose est né en Grande Bretagne en 1979. Il est bien connu au  Canada puisqu'il est devenu le leader des édulcorants de table. Ensuite il est autorisé en Europe et en France depuis 2004. Il a un pouvoir très sucrant puisqu'il est 500 à 600 fois plus sucrant que le sucre. Par contre sa dose journalière admissible est de 15mg par kilo de poids par jour. De plus il conserve son goût sucré à la cuisson. Ainsi il se retrouve souvent dans les édulcorants de table par exemple de la marque SPLENDA ainsi que dans des boissons, des laitages et des confiseries.

 

 

  • Le Dextrose, D-glucose et Glucose

 

    Ces trois édulcorants sont identiques leur nom dépend de leur utilisation. Ils font partie de la famille des glucides, et plus précisément des monosaccharides (la forme la plus simple de glucides qui existe). De plus le glucose ou D-glucose se trouve naturellement dans la nourriture et possède un pouvoir sucrant un peu plus faible que le sucre de table. C'est la principale source d'énergie du corps, et il passe rapidement dans le sang, de ce fait c'est un sucre idéal pendant l'effort. De plus il permet de renouveler le glucose circulant déjà dans le sang.

    Le glucose est souvent utilisé pour traiter les personnes souffrant de symptôme glycémique très faible, pendant une hyperglycémie par exemple. Cependant il est très peu utilisé par l'industrie alimentaire, mais se retrouve dans les sirops de glucose et de glucose et fructose. Il est aussi ajouté dans certains produits que l'on trouve sur le marché. Le glucose ou dextrose est utilisé dans l'alimentaire pour son pouvoir antioxydant ainsi que dans les boissons énergétiques et les concentrés sportifs. De plus il n'est d'aucun danger pour la santé mis à part le fait que comme le sucre c'est un élément énergétique.

 

 

Les aspects positifs des bonbons

 

    On ne vous dira pas de manger des bonbons toute la journée, ce serait absurde. Cependant, il est bon de rappeler que les bonbons ont des effets positifs sur le corps, hormis le plaisir gustatif évident.

    Le côté santé de la gélatine: La gélatine ne serait pas si mauvaise que ça. Elle ne contient aucun glucide ou lipide et ne donne pas de cholestérol, elle seule ne contribuera pas à vous faire prendre du poids.

    L'aspect social du bonbon: presque tout le monde aime les bonbons. Ceux qui ont de bonnes valeurs de partage et qui offrent des bonbons à leur amis ont tendance à être plus appréciés des autres. De plus proposer des bonbons à une personne que l'on ne connait que très peu, peut aussi renforcer les liens d'amitiés. De surcroît les sucreries et les bonbons amènent souvent les personnes à l'état de nostalgie de l'enfance où ceux-ci évoquent des souvenirs festifs et joyeux.

 

  • Les bonbons rendent heureux

 

    D'après certaines études les bonbons ont un effet positif sur le corps : c'est ce que les psychologues de l'université de Getty aux Etats-Unis ont voulu montrer. Ils ont mené une étude sur 163 étudiants. Ils en ont conclu, après avoir étudié les habitudes alimentaires de chacun, que plus on aimait le sucre et les bonbons plus on était altruiste et bon. Selon eux la consommation de bonbons augmenterait notre taux d'agréabilité et notre capacité à être plus sincère, à l'écoute... et donc plus sur la voie du bonheur.

    Plusieurs explications peuvent permettre d'expliquer les liens entre les bonbons et le bonheur :

pour commencer le sucre est un des carburants du cerveau : il est indispensable pour toutes les fonctions cognitives et a un rôle important sur les humeurs.

    Effectivement les bonbons sont riches en glucides et donc en sérotonine. C'est une hormone fabriquée par le corps lors d'un processus d'assimilation par nos cellules. C'est cette hormone qui joue le rôle de neurotransmetteur dans le cerveau et qui est responsable de la sensation de bien-être.

 

  • La Sérotonine

 

    La sérotonine est un messager chimique du système nerveux central impliqué dans plusieurs fonctions physiologiques comme le sommeil, l'agressivité, les comportements alimentaires et sexuels, ainsi que dans la dépression. La sérotonine est produite par un groupe de neurones qu'on appelle neurones sérotoninergiques. Les corps cellulaires de ceux-ci sont rassemblés en plusieurs noyaux situés dans le tronc cérébral. Une baisse d'activité de ces neurones serait associée notamment à diverses formes de dépression, en particulier celles conduisant au suicide.

    La sérotonine dispose de récepteurs sur des neurones répartis à plusieurs endroits dans le cerveau. Selon la nature des récepteurs, la sérotonine déclenchera tantôt une excitation, tantôt une inhibition dans le neurone qui les porte. C'est donc la diversité des récepteurs qui explique qu'une seule et unique molécule puisse avoir des effets multiples. Le schéma ci-dessous représente le processus d'un neurone vers un autre.  

 

    Explications:

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    La baisse de sérotonine n'a toutefois pu être mesurée que de façon indirecte dans la circulation sanguine de personnes en dépression. En effet, à chaque fois que la sérotonine est relâchée dans une terminaison nerveuse, elle est soit recaptée par le neurone, soit brisée en une autre molécule que l'on appelle sous-produit de la dégradation de la sérotonine. Ainsi plus il y a de sérotonine dans le cerveau d'une personne, plus il y aura donc de son sous-produit de dégradation dans le sang. Celui-ci a souvent un taux inférieur à la normale dans le sang des personnes déprimées, et suggère donc un niveau anormalement bas de sérotonine chez ces personnes.

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